Un livre de Cedric Ferrand.
J'ai bien aimé, voici pourquoi.
Le Barde dans la Machine écrit pour vous des élucubrations sur les mondes imaginaires. Pour faciliter vos choix de lectures, les publications sont regroupées en thèmes :
"Récits", des nouvelles (entières ou par épisodes) qui parlent de SF et de Fantasy. Les récits les plus longs sont publiés par épisodes, puis compilés.
"Contes de la Marche", qui regroupe des récits de Fantasy se déroulant un même univers.
"Lubies", des textes plus courts sur des sujets aléatoires.
"Bouquins", où je vous narre et critique mes derniers lectures.
"Carnets", de brèves observations ou impressions, en quelques paragraphes.
All in Bouquins
Un livre de Walter Scott (1819).
Parfois, poussé par ses proches, le raconteur d'histoires fait du rangement dans la BardCave. C'est ainsi qu'il est récemment tombé sur deux volumes en format poche, de la collection Folio Junior: le texte intégral d'Ivanhoé, par sir Walter Scott, dans sa traduction du XIXe siècle. Avec illustrations originales à l'intérieur (attention, moustaches) et couverture par John Howe, plus connu pour son travail sur l'œuvre de Tolkien.
Poussé par la nostalgie et une curiosité malsaine (vais-je le trouver nul ?), j’ai donc relu Ivanhoé, comme un gosse.
Je vis dans un immeuble plutôt bien fréquenté. Comment le sais-je ? Hé bien l'autre jour, alors que votre barde vaquait paisiblement à ses affaires domestiques, il s'est soudain arrêté, aux aguets, la truffe flairant le vent. Ce petit parfum acidulé... Ce nez puissant, avec une entrée en bouche plus douce... On dirait ma littérature favorite !
Alors que je voyageais dans un pays lointain, à la recherche de nouveaux thèmes et de la paix de l'âme, je suis tombé dans un hôtel sur ce livre : "Le dernier roi anglais", par un certain Julian Rathbone, qui n'en est apparemment pas à son coup d'essai. Mon sang n'a fait qu'un tour.
Un livre d'Andrzej Sapkowski
Le Barde tient à rassurer son lectorat distingué: il a coutume, le soir alors que le vent souffle dans le parc de son manoir, tout en buvant un brandy 75 ans d'âge, de choisir dans sa bibliothèque les ouvrages les plus pointus. Il aime à déchiffrer des études absconses, se plonger dans de poussiéreux bouquins d'histoire, s'élever dans la stratosphère de la pensée pure, se mesurer à d'ardues spéculations sur le futur de notre société, ou feuilleter des critiques sans concessions d'une certaine société occidentale, voire même des romans d'auteurs français (pas trop quand même). Car bien sûr, le barde fait partie d'une élite intellectuelle raréfiée, il nage tel le dauphin dans le monde des Concepts et des Idées.
Ouais, il fait ça, le barde.
Parfaitement.
J'ai terminé ce livre il y a quelque temps, et il mérite qu'on en parle. Jaworski est un auteur français qui monte, venu du jeu de rôle ; il a déjà commis "Janua Vera" et "Gagner la guerre", histoires violentes aux personnages réalistes qui se situaient dans un cadre très renaissance, mâtiné de fantasy. J'apprécie beaucoup ses univers, son sens de la psychologie et de l'intrigue, ses choix stylistiques parfois moins.