Cela s'annonce de bien des manières. Il y a ces journées de grand soleil en plein février où, incrédule, on se promène en manches courtes pour la première fois de l'année. Mais je guette aussi d'autres signes.
Un midi, quand je sors de ma tour, le vent a déchiré la couverture des nuages ; il charrie d'énormes lambeaux de coton et quelques à-plats bleu pâle. Les passants marchent le col relevé, mais le soleil plus haut que d'ordinaire nous offre une clarté nouvelle. Alors qu'une bourrasque me fouette le visage, je pense à la mer et aux prochaines saisons.