Mais... où suis-je ?

Le Barde dans la Machine écrit pour vous des élucubrations sur les mondes imaginaires. Pour faciliter vos choix de lectures, les publications sont regroupées en thèmes :

"Récits", des nouvelles (entières ou par épisodes) qui parlent de SF et de Fantasy. Les récits les plus longs sont publiés par épisodes, puis compilés.
"Contes de la Marche", qui regroupe des récits de Fantasy se déroulant un même univers.
"Lubies", des textes plus courts sur des sujets aléatoires.
"Bouquins", où je vous narre et critique mes derniers lectures.
"Carnets", de brèves observations ou impressions, en quelques paragraphes.

Homicide, par 999

Homicide, par 999

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Aujourd'hui, du punk des années 70.

On m'a fait écouter ce morceau il y a quelque temps, et je l'ai retrouvé grâce à une de ces apps magiques qui enchantent notre quotidien. Vous pouvez vous en faire une idée en suivant le lien vers la video.

Il y a des morceaux mélodiques, que l'on aime fredonner ou reprendre en cœur ; celui-ci fait battre du pied, à l'égal des meilleurs.

Le jeu de la basse me plait particulièrement, malgré ou à cause de sa simplicité. Elle crée un battement, une rythmique sourde — parfois on n'entend que l’attaque du mediator sur les cordes en métal. D’autres fois elle s’écarte de sa ligne pour une montée au front discrète mais efficace. Un instrument dont on sous-estime la puissance.

Le jeu de guitare est lui aussi très rythmique, en accords brefs lâchés comme des coups de percussions. Dans les parties plus mélodiques, le phrasé surfe entre les temps et les pulsations de la basse. Le son sature juste ce qu'il faut pour que ça grésille, mais on reconnaît encore un instrument à corde. Ses interventions en solo sont toujours justes, pas trop de notes, pas trop de vitesse, juste ce qu’il faut pour relancer le moteur.

Le morceau démarre comme un diesel, lourd de menace. Puis il monte en régime, et termine avec la rage d'une machine de chantier qui attaque des blocs de béton.

Porté par cette fureur mécanique, le chant. Je crois reconnaître un reste des années Led Zeppelin et Robert Plant dans cette voix aiguë, surchauffée, et pour tout dire moins à mon goût ; mais elle s'accorde bien avec le reste. Le chanteur manque parfois de justesse mais peu importe, l'intensité est la bonne.

Ce style est pour moi emblématique du punk-rock des débuts, aux moyens matériels limités, joué avec simplicité et énergie, mais loin d'être rudimentaire. Une musique qui s'adresse au corps plus qu'à la tête.

Les paroles ? Je les ai à peine écoutées.

Le Sultan des Nuages

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