Quand la bise de l'automne souffle, les bardes, créatures sociables mais casanières, aiment à profiter du logis qu'ils ont aménagé lors des mois ensoleillés. D'aucuns bardes passaient ainsi une soirée douillette, un vendredi de novembre, à célébrer les joies tranquilles de la bonne chère et de la bonne compagnie. Mais le bruit des armes et les cris des sirènes ont brisé ce cocon, dans le vacarme trop habituel de la bêtise.
Ce barde est encore étourdi par la violence si proche. Il se demande ce que nous réservent les jours et les années qui viennent: sans doute d'autres actes barbares, mais aussi de fausses bonnes idées, si tentantes dans l'émotion du moment, et si regrettables ensuite.
Ce barde ne comptant pas s'arrêter d'écrire, il va encore vous proposer des histoires, en espérant que vous y trouverez un peu de légèreté dans ce monde de brutes.